Pas toujours facile de se retrouver dans un pays dont la culture est parfois à l’opposée de la notre, mais certains standards se rapprochent tout de même de notre système de vie.
Tout d’abord en ce qui concerne les Assurances, la Sécurité sociale propose des services pour les Français de l’étranger et des statuts spéciaux pour les créateurs d’entreprise. Chaque année, l’ambassade de France vient en aide à des Français accidentés sur le territoire chinois, incapables de payer les frais hospitaliers ou le rapatriement.
La corruption ( Bakchich) est omniprésente dans le business chinois. Il est jugé naturel d’offrir des cadeaux à quelqu’un pour décrocher un contrat ou obtenir une grosse commande. Laissez-vous guider par les “suggestions” de vos interlocuteurs plutôt que de prendre l’initiative sans connaître les règles du jeu.
les Cartes de visite sont un outil Indispensables pour nouer des contacts en Asie. Gardez-en toujours une bonne dizaine sur vous et distribuez-les en toute occasion. Ne négligez pas leur présentation, elles sont examinées à la loupe par vos partenaires chinois. A tendre et à recevoir des deux mains.
Le contrat de travail écrit n’a pas force de loi comme en Occident. Il peut toujours être renégocié si l’une des parties estime que les conditions sont devenues injustes, ou plutôt “déraisonnables”, un mot-clé des négociations à la chinoise.
Gambei. “Santé !”, en chinois. La vie d’un homme d’affaires en Chine passe par de nombreux dîners, ponctués de toasts. Le gambei est régi par des codes hiérarchiques stricts : trinquez d’abord avec le directeur ou l’homme le plus âgé du groupe, alternez entre des gambei personnalisés et des dajia gambei (“tout le monde trinque”). Au cours d’un repas, toujours rendre un gambei qui vous a été adressé.
Internet. De nombreux sites sont censurés, dont Facebook, Dailymotion, parfois YouTube. Si vous avez besoin d’accéder à un site interdit, il faut passer par des serveurs qui fournissent une adresse IP anonyme. Ils sont faciles d’utilisation, mais ralentissent considérablement les opérations.
Lao Wei. Littéralement ”respectable étranger”, vocable qui désigne toute personne “au long nez”, à savoir de type caucasien. Lao Wai va devenir votre deuxième prénom.
Monnaie. Le yuan, appelé aussi RMB, n’est toujours pas librement convertible en euros ou en dollars. Si vous avez un contrat local et que vous souhaitez rapatrier de l’argent en France, vous n’avez droit qu’à un transfert par mois, de surcroît inférieur ou égal au montant de votre salaire mensuel.
Négociation. Situations absurdes, blocages bureaucratiques, quand on vit ou travaille en Chine, les nerfs sont mis à rude épreuve. Il faut garder son sang-froid : celui qui perd son calme perd la face et ne peut plus rien obtenir de son interlocuteur.
Relations. Le guanxi, en chinois, désigne les relations au sens large : familiales, politiques, etc. Dire de quelqu’un qu’il a “du guanxi” signifie qu’il a le bras long et peut vous sortir de situations épineuses.
Salaire. Il varie du simple au double suivant les provinces. A Shanghai, un ouvrier qualifié gagne 150 euros par mois, une assistante anglophone 250 euros et un jeune cadre moyen 400 euros. Le directeur chinois d’une filiale débute à 1.200 euros par mois.
Taxes et impôts. Les revenus du travail sont encore plus imposés (à la source) qu’en France. Vous êtes soumis à la fiscalité chinoise si vous résidez plus de 183 jours par an en Chine, si vous êtes le dirigeant d’une entité chinoise ou si la compagnie qui vous verse votre salaire est chinoise.
Visa. Le visa L, ou tourisme, permet un séjour de moins de trois mois. Mais la plupart des candidats au travail arrivent par ce biais et peuvent obtenir ensuite un visa Z (permis de travail) sur la foi d’un contrat d’embauche. Les petits roublards dégotent un contrat fictif auprès d’amis chefs d’entreprise. Les autorités ferment les yeux, sauf à des périodes critiques, JO ou Exposition universelle. Le visa F, destiné aux voyageurs d’affaires, est multientrée sur six ou douze mois.
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