48 h dans la Capitale du Vietnam aux rythmes de la rue

Lefigaro.fr propose un article retraçant une aventure de 48 h dans la capitale du Vietnam : Hanoï au rythme de ses rues  !
Un article de François Simon très intéressant ou vous pourrez même vous faire une petite idée sur les différents tarifs que vous pouvez trouvez au Vietnam, que ça soit pour les hôtels (si vous voulez des avis sur les hôtels au Vietnam), les restaurants, chics ou traditionnels mais également les temples à visiter et les promenades à ne pas rater.

Ci dessous un extrait de l’article que vous pourrez retrouver sur le site du figaro:

“Voilà mille ans tout juste que Hanoï, “La ville à l’intérieur du fleuve” a vu le jour. Après de nombreuses mues, elle est plus attirante et mystérieuse que jamais…

Cette ville doit être logée dans notre mémoire collective. Mieux, intime. Elle possède une magie désarmante qui laisse hypnotisé au milieu d’un boulevard, dans le flot des cyclos glissant comme un banc de poissons. Hanoï a ce déséquilibre qui nous rassure, entre l’eau et la terre, flottant sur un delta instable, né d’un fleuve qui se déplace selon le jeu des alluvions. Pourtant, Hanoï n’est pas tombée de la dernière pluie. Le site a été choisi pour ses qualités physiques, paysagères et géomantiques. La géomancie étant «l’art de déterminer les lieux où s’exercent les forces et les flux qui innervent la terre, parcourent les airs et projettent à la surface du sol des ombres bienfaisantes ou maléfiques».

Avant d’apparaître, Hanoï fut une petite citadelle édifiée par les Chinois, régulièrement rasée (621, 769, 806, 866). Il faut attendre 1010 pour que l’empereur Ly Thai To bâtisse ici la cité impériale. Ensuite, le temps fonctionne par sédimentation. Les Français ajoutèrent quelques tourelles au château de sable : un opéra (réplique miniature de notre Palais Garnier), le pont du chemin de fer, une Résidence générale, l’hôtel Métropole, de superbes villas et une cathédrale néogothique particulièrement disgracieuse. La ville n’a pas été épargnée par le «destin», bombardée, mutilée, passée au napalm, on se demande comment aujourd’hui, elle pétarade, éructe, vibre et vit : «Que la ville européenne, écrivait déjà Henri Michaux dans Un barbare en Asie, est vide à côté, propre, oui ! et terreuse.»

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Découvrir Hanoï aujourd’hui est une formidable leçon de vie, d’urbanisme (la ville est taillée pour les piétons et les vélos). On fait tout dans la rue : couper les cheveux, sa toilette, les funérailles. On s’y embrasse même. Du moins autour du lac.

Dans la rue (phô), on mange bien sûr, et c’est sans doute cette modernité que le monde va bientôt copier. La soupe (phô également) est un condensé de ce que nous cherchons confusément en Occident : un aliment simple, tonique (gingembre, herbes), équilibré, sain, rapide et guère dispendieux. Du coup, à côté, on se sent presque mal à l’aise dans les restaurants de luxe où les touristes s’esclaffent devant la modicité des prix.

Mais Hanoï ne se résume pas à un repas. À qui sait marcher des heures, se perdre et attendre, la ville apparaît encore plus lumineuse dans ses plis et replis. S’y entremêlent dans un calypso troublant Apocalypse Now, de Coppola, les livres de Marguerite Duras, de Jean-Luc Coatalem, Somerset Maugham…

Du bar du Métropole, là où jadis se retrouvaient les correspondants de guerre, on ressort groggy, porté par cette chaleur doucereuse, ce soleil épais, le tintamarre incessant des klaxons.

Hanoï est une ville qui n’a de cesse, qui se cherche, se retourne sur son lit, se cache pour pouvoir dormir seule.”

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Source : Lefigaro

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